De retour de la supérette de notre quartier, je passe de longues minutes à enlever les étiquettes autocollantes généreusement apposées sur mes fruits « bio » et/ou à déshabiller mon brocoli de son envahissant et inesthétique emballage plastique avant qu’il n’en pourrisse.
Je en sais pas vous, mais moi, cela me met en rage !
A quoi peuvent bien servir ce marquage et ces étiquettes sur mes pommes ou mes bananes ? Ne me parlez pas des contraintes du transport, et encore moins de l’identification des produits : des cagettes et des sacs en carton suffisent largement et rien n’empêche d’identifier clairement le « bio » dans les rayonnages ou sur les étals comme le font les producteurs sur les marchés, à Vienne, comme à Romans.
Mais surtout, pourquoi nous imposer ces emballages, totalement contradictoires avec le principe du « bio » et qui en alourdissent le bilan carbone ? Ce plastique est inutile, non recyclable et globalement dangereux pour la planète !
Mon slogan est prêt : « Du bio éthique, pas d’étiquettes » (1), j’organise une manif et je vais tout rapporter au magasin !
Vous venez avec moi ?
Vous trouverez facilement, c’est juste à côté, à Rodaun .. (2)
(1) en référence au Collectif « De l’éthique sur l’étiquette » qui a notamment organisé une campagne sur le thème des conditions de production de vêtements et des chaussures de sport, à l’occasion des Jeux Olympiques d’Athènes en août 2004. www.lethiqueplutotqueletiquette.com
(2) dans le 23ème arrondissement, code postal Wien 1230 !