Ça m’énerve !
J’essaye d’acheter le plus possible de fruits et légumes locaux et « bios » quitte à faire quelques entorses à mon bilan carbone en achetant des bananes. Mais là ..
Chaque fois que je rentre du supermarché (en fait, c’est la supérette du quartier, et il me suffit de traverser la rue), j’enrage !
Les sacs plastiques dits « biodégradables » et qui ne le sont pas vraiment, je m’en passe facilement. Mais impossible d’échapper à ces étiquettes « bios » et très peu .. peu éthiques (1) collées sur chaque fruit, que je m’échine à enlever une par une. Trop, c’est trop !
Je n’arrive toujours pas à en comprendre la nécessité : volonté d’éviter la fraude ? « verdissement d’image » (c‘est mieux que « greenwashing » !) ? ou bêtise, tout simplement ?
Belle métaphore, en tout cas, des contradictions d’un « bio » parfois peu « durable » qui contribue à aggraver la crise climatique (une autre version du « mieux ennemi du bien ») ! (2)
Pour ma part, je préfère retenir l’idée d’en faire une incitation à respecter l’étiquette (les « règles de protocole, de convenance appliquées entre particuliers ») !
Mais, restons positif, éthique ou pas, convenance ou pas, la banane reste quand même « l’unique fruit de l’amour » ! (3)
(1) Emprunt au titre de la campagne « Éthique sur l’étiquette » lancée par différentes associations de « consommacteurs », qui défend les droits humains au travail dans les chaînes mondialisées de l’habillement, et un encadrement contraignant de l’activité des multinationales
(2) N’oublions pas non plus la lutte des habitant-es des Antilles contre les effets désastreux de la contamination provoquée par l’épandage massif dans les année 1970-90 du « chlordécone » (2), un insecticide utilisée dans la culture des bananes et très toxique pour l’homme – https://fr.wikipedia.org/wiki/Chlord%C3%A9cone
(3)Titre sud-américain, utilisé dans la publicité mais qui garde toute sa saveur ! « La banana » (el único fruto del amor) – Ben Sa Tumba y su Orquesta – https://www.youtube.com/watch?v=QgdozC5j3ww