Toujours très étonné, au fil de mes promenades dans Vienne, de voir ces câbles courir le long des façades et s’enfoncer dans le sol.
En levant la tête, on peut voir les paratonnerres qui en sont la prolongation et … la justification.
Il s’agit, semble-t-il , d’une obligation en Autriche contrairement à la France (1).
C’est d’ailleurs, apparemment, l’inverse pour les détecteurs de fumée !
Vous le saviez peut-être, l’invention du paratonnerre est due à Benjamin Franklin (*), célèbre « écrivain-naturaliste-inventeur-homme politique » américain, et grand ami de la France.
Pour les conaisseurs-ses, c’est ce que nous rappelle joliment Georges Brassens dans « L’orage » :
« Pauvre malheureux mercenaire,
Contraint d’ coucher dehors quand il fait mauvais temps,
pour la bonne raison qu’il est représentant
D’un’ maison de paratonnerre. […]
J’en partage la conclusion :
« […] le plus grand amour qui m’ fut donné sur terr’
Je l’ dois au mauvais temps, je l’ dois à Jupiter,
Il me tomba d’un ciel d’orage … »
C’est beau, non, un coup de foudre ?!
(1) Il ne faut pas confondre paratonnerre et parafoudre (ou parasurtenseur) – dispositif, lui, obligatoire – qui se place dans votre tableau électrique et à proximité des appareils les plus sensibles
(*) Message personnel : Benjamin Franklin n’est pas « mon oncle » ni un membre de ma famille mais c’est une des fiertés de Boston, une ville qui – comme le prénom de Benjamin – ne m’est plus complètement … « étrangère » !